Aujourd'hui, petite excursion hors de Séville. L'Andalousie est si grande et si variée qu'il serait dommage de ne pas profiter de tous ses charmes. Pour fêter le passage à l'heure d'hiver (invention française qui fait chier toute l'Europe), je suis partie, avec la dream team habituelle composée de Manon et Kinga, vers Cádiz (en français dans le texte : Cadix, c'est beaucoup plus moche).
Cádiz, c'est là. Vous noterez les efforts de votre serviteur.
Donc, dimanche, il faisait 30°, c'est-à-dire une température plutôt honorable. Suffisamment pour aller à la plage. Pour des français en tout cas. Les espagnols, ils nous ont regardé d'un drôle d'air : "la plage ??? par ce temps là ??? Vous devriez pas". On aurait dit qu'on partait faire des UV en bikini sur une plage islandaise qu'ils auraient trouvé ça plus prudent. Bref, donc on s'est levés tôt pour prendre le train. Le train, en Espagne, c'est comme en France sauf que les sièges sont pas de la même couleur et qu'il y a une télé qui te dit combien il fait dehors et à quelle vitesse on roule.
Il a pas fait 16° toute la journée, vous êtes fous, pour un mois d'octobre ça aurait été scandaleux.
A l'arrivée à Cádiz, nous nous sommes dirigées vers l'Ayuntamiento, c'est-à-dire l'hôtel de ville. Nous n'y sommes pas rentrées, donc je ne vais pas trop pouvoir vous en dire plus. Voilà un article qui s'annonce utile dis donc...
C'est ça. Et devant, c'est un palmier.
Quelques centaines de mètres plus loin, se trouve la Cátedral, qui pour le coup, vaut le détour. Nous y sommes arrivées vers 11h (hé, quand je dis qu'on s'est levées tôt !!), l'entrée était gratuite à partir de 11h30, donc on a attendu en prenant un petit déjeuner.
Pause petit-déjeuner.
Finalement, nous y sommes donc rentrées. Elle s'est élevée au XVIIIe siècle, sur les ruines de l'Ancienne Cathédrale, bâtie au XIIIe siècle et détruite par un incendie. Sa taille est impressionnante, entre les deux tours latérales émerge le dôme doré, qui, lors de beau temps, s'aperçoit de très loin et donne une impression toute particulière à la ville. L'intérieur ne présente pas de grande originalité, mais étonne par ses dimensions.
Il est possible de monter au sommet de l'une des deux tours : la Torre del Poniente. Devinez qui avait mis ses hauts talons ??? Bon, je suis quand même arrivée, et heureusement parce qu'en haut, la vue sur Cádiz et sur l'ocean (oui, regardez bien la carte, Cadiz = ouest de Gibraltar = océan Atlantique) est imprenable. Jugez :
En redescendant, nous nous sommes baladées dans les petites rues de la ville. Elle est en fait assez petite, en une matinée, nous avions fait le tour du centre. On a voulu aller au Mercado, le grand marché central vanté dans les guides, mais il était fermé (oui, c'est triste). Je me souviens avoir longtemps hésité entre Séville et Cádiz au moment de remplir mon dossier Erasmus, et je confirme donc que je ne regrette absolument pas mon choix. Après avoir acheté quelques souvenirs (car, à Cádiz, nous étions touristes, contrairement à Séville où l'on refuse d'être considérées comme telles), et après avoir mangé du gazpacho, nous sommes parties, bouteille de tinto verano en main, pour la plage.
Rien de bien intéressant. On s'est baignées, on s'est séchées, on a dormi, on s'est re-baignées et on s'est re-séchées. Heure d'hiver oblige, le soleil s'est couché tôt, ce qui nous a permis de nous servir du décor pour faire toute une série de photos très kitsh.
Après avoir suffisamment profité du paysage, et une fois la nuit complètement tombée, nous sommes remontées vers le centre ville en longeant la plage, ce qui nous a mené derrière la Cathédrale. Finalement, il a été l'heure de reprendre le train et de rentrer à Séville.
Au final, j'ai été charmée par cette ville, elle est superbe, mais je ne pense pas que ce soit l'endroit idéal où passer plusieurs jours, et donc, un an. C'est très petit, et on en fait vite le tour. Mais je suis ravie d'y avoir été, ne serait-ce que pour le simple fait d'avoir pu narguer tout le monde, avec ce très efficace "on a été à la plage ? Bah oui en octobre ! Tu te baignes pas en octobre, toi ??".
D'ici quelques jours, je viendrai vous raconter Séville, à nouveau, que j'ai parcouru en long, en large et en travers ces derniers jours. Et puis, Grenade, où je vais dimanche, enfin, ce dont je rêve depuis que j'ai vu la photo de l'Alhambra en cours d'Arts de l'Islam en 2010.
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