Bon. Pour la plupart d'entre vous, vous me connaissez déjà. Je ne sais pas si ce blog est promis à un long et glorieux avenir, mais dans le doute, présentation rapide : Je m'appelle Marie, j'ai 22 ans mais normalement, en rentrant, j'en aurai 23. Je suis venue, j'ai vu et j'ai vaincu l'Ecole du Louvre en y ajoutant une licence d'Histoire à la fac de Nanterre (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?). Je pars donc un an à Séville pour prendre un peu le soleil, pour y faire mon M1 d'Histoire. Vous savez l'essentiel, mais la présentation ne serait pas complète si je ne vous précisais pas que j'ai une cinquantaine de vernis à ongles (mon coeur est déjà fendu à l'idée de me séparer de certains d'entre eux) et que mon activité favorite consiste à manger n'importe quoi, n'importe quand, n'importe comment.
Je ne pars que dans 1 mois et demi (enfin, je continue à penser qu'un truc va faire que je ne partirai pas, allez savoir pourquoi), mais après 6 mois à me retenir de ne pas ouvrir ce blog tant que je n'avais absolument rien à dire, je n'ai pas pu attendre plus longtemps.
Je ne pars que dans 1 mois et demi (enfin, je continue à penser qu'un truc va faire que je ne partirai pas, allez savoir pourquoi), mais après 6 mois à me retenir de ne pas ouvrir ce blog tant que je n'avais absolument rien à dire, je n'ai pas pu attendre plus longtemps.
Passons aux "pourquoi", donc.
Pourquoi Erasmus ?
Sur un coup de tête (réfléchi quand même, la paperasse est telle que vous ne pouvez pas vraiment vous permettre d'avoir l'idée 2 semaines avant votre hypothétique départ, mais tout ça fera l'objet d'un prochain article, qui s'appellera sans doute "Toutes ces fois ou j'ai voulu abandonner, en partenariat avec le SRI de Nanterre", et qui sera ô combien cathartique, mais on verra ça plus tard). Bref, l'idée m'est donc venue comme ça, en septembre, alors que je trainais sur mon PC, ce que je fais environ 20h/24 : "Oh, Erasmus, c'est vrai qu'il y a ça. Si je partais ?". Devant l'enthousiasme général (je me suis sérieusement demandée si l'ensemble de mes proches n'attendait pas, en fait, avec une grande hâte le moment où je partirais le plus loin possible !), j'ai poursuivi dans cette voie, d'autant plus que ça me faisait une excellente excuse pour quitter Paris (après, il y a quelques années, en avoir cherché de nombreuses pour y aller, mais passons). Toujours est-il que l'idée s'est frayée un chemin, jusqu'à en arriver au moment M : la réception de ma lettre officielle d'acceptation.
Pourquoi Séville ?
Partir en Espagne a tout de suite été une évidence. J'avais étudié l'anglais et l'espagnol, mais l'idée de passer un an sous la pluie me motivait moyennent puisque pour ça, j'avais déjà Paris, et de toute façon, maitrisant moins l'espagnol que l'anglais, le choix me paraissait au final plus stratégique (tu suis, là ?). Surtout, j'étais comme attirée par l'Espagne et ce qui en venait sans pouvoir me l'expliquer : Eugénie de Montijo, Rafael Nadal, Mango, Zara, les tapas et Alberto Contador (ça fait assez d'arguments !). Choisir une ville a été bien plus compliqué. J'étais certaine d'une chose : je ne voulais pas aller dans la moitié nord, on sait jamais, dès fois qu'il fasse encore plus froid qu'à Paris. Mon choix s'est d'abord porté sur Madrid, mais le budget nécessaire à la vie dans la capitale combiné à mon attirance pour l'Andalousie m'ont rapidement fait changer d'avis. Le choix était alors restreint : Séville ou Cadiz ? Cadiz ou Séville ? Bref, vous le voyez, j'ai choisi Séville, où il fera plus chaud qu'à Cadiz qui présentait l'avantage d'être au bord de la mer, mais Séville est tellement réputée pour sa grande beauté que je pense ne pas le regretter. D'ailleurs, toutes les personnes à qui j'ai parlé de mon projet, sans exception, m'ont répondu : "Séville ? Ohlala c'est super beau" (toutes, hormis mon coordinateur et directeur de recherche qui, au lieu de me dire "Il va falloir bosser hein, y'a un mémoire à rendre" m'a dit "Vous allez voir... c'est la dolce vita", mais ne nous en plaignons pas).
Pourquoi un blog ?
Parce que j'adore parler de moi, et cette raison devrait pouvoir suffire. Mais, en fait, ce n'est pas tout, sinon, j'aurais laissé ouvert mon skyblog crée en 2005. Donc, ce blog devrait aussi être un moyen de donner des nouvelles à tous (à ceux qui en voudront du moins), de manière simple, en y ajoutant des photos, et tout et tout. Et puis (voire, "et surtout"), je dois dire que les blogs d'autres étudiants Erasmus qui m'ont précédée à Séville ou en Espagne m'ont été d'une grande aide tous ces derniers mois, et m'ont notamment permis de m'accrocher quand l'incompétence du SRI de Nanterre me donnait envie de rester en France (on y revient, tu vois...). Donc, j'espère que ce blog dépassera le stade du trip mégalomane, et pourra, qui sait, être utile, car comme chacun le sait, j'aime aider mon prochain !
Pourquoi "perdi-mi-silla" ?
Trouver un nom de blog est une tache bien compliquée ! J'avais une super idée, et évidemment, elle était déjà prise, alors il a fallu que je me creuse drôlement la tête, ce qui m'a par ailleurs beaucoup fatiguée en cette période de vacances. Je voulais que ça ait un rapport avec Séville, et, je vous jure que ça en a un : je suis tombée, en cherchant des expressions espagnoles, sur "Quien fue en Sevilla, perdio su silla", qui veut dire littéralement "Qui a été à Séville a perdu sa chaise", donc ça ne veut rien dire, mais c'est en gros l'équivalent de "Qui va à la chasse perd sa place". Entre nous, ça aurait pu vouloir dire n'importe quoi, puisque ça avait un lien avec Séville, ça me plaisait, et j'estimais avoir déjà bien trop réfléchi. Et pour info, j'ai mis "perdi" et non pas "perdio" car c'est conjugué, et je suis très douée en conjuguisons espagnoles (en tout cas, je fais bien semblant).
Pourquoi "perdi-mi-silla" ?
Trouver un nom de blog est une tache bien compliquée ! J'avais une super idée, et évidemment, elle était déjà prise, alors il a fallu que je me creuse drôlement la tête, ce qui m'a par ailleurs beaucoup fatiguée en cette période de vacances. Je voulais que ça ait un rapport avec Séville, et, je vous jure que ça en a un : je suis tombée, en cherchant des expressions espagnoles, sur "Quien fue en Sevilla, perdio su silla", qui veut dire littéralement "Qui a été à Séville a perdu sa chaise", donc ça ne veut rien dire, mais c'est en gros l'équivalent de "Qui va à la chasse perd sa place". Entre nous, ça aurait pu vouloir dire n'importe quoi, puisque ça avait un lien avec Séville, ça me plaisait, et j'estimais avoir déjà bien trop réfléchi. Et pour info, j'ai mis "perdi" et non pas "perdio" car c'est conjugué, et je suis très douée en conjuguisons espagnoles (en tout cas, je fais bien semblant).
Hasta luego !